Savant alliage d’humour cinglant et de nostalgie, Vayli se raconte dans une pop electro qui puise sa force dans le trivial du quotidien. Mots simples et messages forts, ainsi pourrait-on résumer l’écriture de cette jeune artiste qui mêle lucidité froide et humour sarcastique dans des textes que l’on écoute comme des histoires.
De son enfance baignée de contes, Vayli retient la force du storytelling, le charme des personnages bien ficelés, et surtout une grande fascination pour les bons méchants. Elle admire leur impénitence, leur humour, leurs défauts étalés au grand jour sans aucune forme de remords. Dans cette imperfection pleine d’audace, elle retrouve une partie d’elle-même, qu’elle met en chanson à travers des influences diverses : le mordant et l’honnêteté de l’écriture, mêlés à des mélodies pop et à une sensibilité exacerbée, donnent un style que Vayli définit elle-même comme « ce qu’il pourrait se passer si Taylor Swift et Orelsan avaient un point commun ». Un cocktail déroutant pour une artiste qui l’est tout autant !
Les contradictions, Vayli les connaît et les exploite. Quand d’autres découvrent leur vocation de musicien dès leur plus jeune âge, elle, au contraire, s’illustre d’abord par son parcours académique : hypokhâgne, khâgne, puis grande école de commerce parisienne. Mais aucune expérience n’est anodine, puisque c’est durant ces années d’école que Vayli conscientise son besoin de faire de la musique : elle y intègre l’association de comédie musicale Musical Essec, qui la mène sur les scènes du Casino de Paris et de la Cigale.
Ses études terminées, Vayli se lance dans son odyssée musicale en intégrant le Dalida Institute en septembre 2022. Elle performe ainsi à plusieurs reprises sur la scène du 6mic d’Aix-en-Provence, où elle interprète notamment son single « Girls Night » devant un public de plus de 200 personnes.
Depuis son retour à Paris, Vayli travaille à la conception de son premier EP en collaboration avec le studio -C+. Elle en a d’ailleurs porté les couleurs machiavéliques lors d’un co-plateau sold-out à la Boule Noire, le 26 mai dernier.